Merci pour la réponse Violette. J’envisageais de dire clairement que j’avais déjà rencontré la petite mais comme tu me dis que cela peut jouer en ma défaveur, je vais y réfléchir à deux fois…En même temps, je n’ai pas envie de leur mentir, d’autant que le projet que je construis est pour cette petite en particulier…Ce n’est en rien un projet humanitaire, c’est un projet parental. J’ai déjà commencé à parler de trisomie avec des amies dont des membres proches de leur famille en sont atteints, j’ai même rencontré une jeune femme trisomique et passé du temps avec elle. Et bientôt, je dois faire la connaissance d’une jeune femme qui assiste des trisomiques et des personnes handicapées au quotidien. Il est certain qu’avant d’entreprendre la moindre démarche officielle, je veux avoir un dossier en béton qui démontre mon projet de vie avec la petite, la nouvelle organisation de vie envisagée par rapport à mon travail pour notre qualité de vie à toutes les deux. Si l’agrément m’est refusé et que je fais malgré tout la kafala, que je rentre en France, passe 5 ans sur le territoire avec l’enfant, qu’elle obtient sa nationalité française, aurais-je ensuite la possibilité d’entamer de nouvelles procédures pour une adoption à part entière? Je sais que je peux faire la kafala à Marrakech sans avoir l’agrément et que l’enquête sociale suffirait, mais si je veux demander l’agrément, c’est aussi pour prendre le temps de faire évoluer mon projet, de réfléchir à tout et avoir l’avis de spécialistes, et aussi un peu pour être “malmenée” et voir ce que j’ai dans les tripes. Et puis, je veux mettre mon enfant en sécurité et la kafala seule me semble garantir trop peu de droits…