L’ironie, tel que je le comprends, c’est que le fait que la France ne permets pas l’adoption d’un enfant kefala, soit disant respectant la loi marocaine, veut dire que les contrôles d’après-kefala ne sont pas suivis pour les enfants du kefala. Mais en plus de cela, on a l’impression que la peur des autorités marocains de ne pas avoir de suivi à l’étranger est plus approprié pour les parents kafil au Maroc même ou il n’est que rarement qu’un suivi se passe (et sachez que 20% ou plus des enfants pris en kefala par les marocains au Maroc sont rendu aux orphelinats). Plein de contradictions. Les pays étrangers comme vous notez ont deja des mesures de contrôle pour assurer que l’enfant va bien; on dirait que Ramid n’est pas au courant de ceci.
C’est une bonne chose et encourageant il me semble que El Othmani est impliqué maintenant et qu’il clarifie un circulaire et le fait que ce dernier n’est ni loi ni abrogation de loi.
Une chose qui reste bizarre dans l’affaire et cette préoccupation avec le ‘nom’ qui est dans 99% des cas choisi au hazard par un(e) assistant(e) social ou bureaucrate d’un livre officiel et n’a rien à voir avec le lien biologique de l’enfant. En plus, dans la loi marocaine depuis qques années, les parents kafil ont le droit d’enregistrer les enfants avec leur nom de famille pour mieux assimiler (mais pas d’inscrire l’enfant dans le livret de famille du père). Donc cette préoccupation avec des noms semble porter préjudice aux parents kafils étrangers. Pareil pour les prénoms: oui qquefois c’est la mère biologique qui donne un nom avant d’abandonner l’enfant, mais autrement c’est l’orphelinat qui donne un nom au hazard qui assure ne pas avoir le même nom que le bébé dans le lit de coté. Difficile pourquoi il serait important au gouvernement de garder ce nom là. On dirait que les officiers et même la loi garde l’idée des orphelins du Quran qui ne décrit que des enfants qui ont du être les victimes des guerres avec des parents connus et un héritage intacte — ce qui n’est pas le cas pour les abandonnés aujourd’hui que nous rencontrons.
Mais il faut choisir ses batailles, comme nous disons en anglais.
(Avec mes excuses pour les fautes d’orthographes en français de cette anglophone.)