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Violette https://forum-kafala.forumactif.com/
Ajouté : il y a 9 années et 10 mois Réponse à : étapes de la kafala

Bonjour

En effet les deux demandes sont incohérentes, là ils ont raison.
Il est clair que si ton CG est anti kafala ou peu habitué aux kafalas, tu aurais mieux fait de demander un agrément.
maintenant je te conseille de dire que tu ne sais pas encore où tu vas te diriger, et que tu cherches surtout un pays ouvert pour adopter un enfant, vu que c’est très dur aujourd’hui.

ou bien tu te décides à faire une kafala et tu peux demander une enquete.
Tu devras te diriger vers un orphelinat et attendre le jugement d’abandon de l’enfant (ou son abandon par sa mère), puis solliciter une kafala judiciaire au tribunal. Il n’y a aucune relation avec la mère biologique (c’est important de dire cela au CG), uniquement avec des institutions reconnues.

En effet l’enfant arrive avec un jugement de tutelle, il ne peut devenir francais avant 5 ans (3 ans si la nouvelle loi passe en juillet mais rien n’est sur). Jusque là il sera sous ta tuetelle, mais il aura Sécurité sociale, DCEM etc. Tu en es le seul tuteur, et il est considéré comme un enfant à charge pour toutes les administrations francaises. Tu vas également pouvoir demander une concordance de nom de famille.

Ensuite tu vas demander sa nationalité francais et si tu le souhaites, une adoption simple ou pléniière.

voilà, donc le CG te dira sans doute “ce n’est pas une adoption”. Ils ont raison dans un premier temps, mais tu peux leur rétorquer qu’il y a des enfants qui sont recueillis par des adoptants ayant un agrément et qui n’arrivent pas directement avec un jugement d’adoption non plus, et sont adoptés plus tard, une fois en France (ceci concerne les enfants venant d’Inde, Népal, Vietnam, certains pays d’Afrique, Haiti, sans parler des enfants recueillis par faaamu en Polynésie francaise etc).

Les parents de ces enfants ont parfois des années de démarches avant d’arriver à un jugement d’adoption en France (notamment pour Haiti…).

Voilà donc ca permet de replacer la situation des enfants en kafala dans un ensemble plus vaste où les différentes lois nationales et la loi francaises ne sont pas exactement parallèles. De nombreux pays asiatiques, mais aussi Haiti par ex, ne connaissent pas le système d’adoption plénière à la Francaise et ne procèdent pas au changement de nom sur le passeport, ou ne confient les enfants que par une décision de type admistratif. C’est ensuite en France, au TGI, que les parents demandent l’adoption.

amicalement
violette