Oui le plus difficile dans ce projet c’est de définir les particularités qu’on peut assumer, prendre en compte nos capacités, ce qu’on peut offrir à cet enfant et les répercussions de tel ou tel particularité sur notre vie de famille (en pensant aussi à notre fils qui lui aussi vivra avec). Pour le moment nous acceptons tout ce qui est opérable ou n’empêchera en rien l’enfant d’être autonome comme: fente labio-palatine, cardiopathie opérable ou ma formation d’un membre. Mais nous ne nous sentons pas capable d’assurer avec un enfant avec un handicap mental ou un pronostic inconnue comme syndrome alcoolisme foetale, bébé secoué ou encore autisme lourd. …. il nous faut maintenant nous pencher sur différentes pathologies pour affiner tout ça, j’espère que les rencontres pour l’agrément nous aiderons la dessus. Ma petite angoisse concernant le Maroc c’est que nous sachant disposé à accepter certaines caractéristiques ils essayent de les repousser en nous mettant un enfant qui n’entre plus dans nos “critères ” dans les bras… pour notre fils nous avions dit 4 mois maximum, même si on doit attendre et il nous on dit oui pas de problème….hop les nounous m’on mis mon amour dans les bras…. il avait 6 mois et demi et 2 dents; mon projet d’allaitement tombé à l’eau mais nous étions scellé l’un à l’autre. …5 minutes après elles reviennent pour demander si “ça ” nous va ou si on veux voir un plus petit….Non… on achète pas une baguettes plus ou moins cuite!!!
Alors si il s’agit de particularités c’est déjà difficile de trouver ses limites et les assumer mais si on doit “Recaler” et se dire qu’on a condamné un enfant à cause de limites de critères. …. Le visage de cette enfant ne nous quittera jamais. ..