Il y a encore 3 mois, lorsqu’elle n’avait ni acte de naissance, ni filiation par sa mère, un acte d’abandon + une adoption aurait été un moindre mal, car elle n’avait rien, même pas la possibilité d’aller à l’école car aucun établissement n’acceptait de l’inscrire. Il serait plus facile d’expliquer à l’enfant lorsqu’elle grandira qu’il a fallu la faire passer pour une enfant abandonnée afin qu’elle puisse accéder aux mêmes droits que ses sœurs, plutôt que de lui expliquer notre immobilisme suite aux freins de la loi marocaine concernant les enfants sans père.